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Décorum, plante : comment l’entretenir ?

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Décorum, plante : comment l’entretenir ?

Le grand rhododendron, ou rhododendron Decorum, est une buissonnante à fleurs blanches qui peut atteindre jusqu'à 6 mètres de haut. C'est un arbuste à feuilles persistantes originaire d'Asie, qui est aujourd'hui cultivé dans le monde entier. Pour pousser fort et en bonne santé, il a besoin d'un sol acide et bien drainé avec une valeur de pH, ainsi que d'un environnement à l'abri de la lumière directe du soleil.


Decorum, plante : comment l'entretenir ?

Les Rhododendron Decorum est une plante appartenant à la famille des Ericacées, originaire de Chine, du Myanmar et du Laos et aujourd'hui cultivée dans le monde entier. Le grand rhododendron blanc, autre nom sous lequel il est connu, est un arbuste qui peut atteindre 6 mètres de haut. Il nécessite peu de soins, mais il est essentiel de respecter ses besoins.

Habituellement, le rhododendron Decorum est cultivé en pleine terre, mais il est possible de cultiver la plante en pot si des conditions spécifiques sont réunies. À savoir, cet arbuste est toxique pour les humains et les animaux s'il est ingéré et il est également important de le manipuler avec des gants pour un entretien normal.

Plante décorum : sol et arrosage

Decorum est une plante qui apprécie les sols à pH acide entre 4 et 4,5, mais aussi riche en matières organiques et peut-être additionné de tourbe. Le rempotage peut se faire pendant la période de dormance, en automne et jusqu'au début du printemps, mais, s'il est cultivé correctement, n'importe quel moment de l'année convient.

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Le grand rhododendron blanc a besoin d'un arrosage régulier, surtout pendant la saison estivale, mais craint, comme la plupart des plantes, l'engorgement. C'est pourquoi il est important que le sol soit drainant et, si l'on cultive Decorum en pot, il peut être utile de tapisser la base d'une couche d'argile expansée.

Pour contrôler la croissance des mauvaises herbes et conserver la bonne humidité du sol, on peut prévoir un bon paillis. Un paillis fait de sciure de bois, de poussière d'écorce, de mousse de tourbe ou d'autres matières organiques convient parfaitement. Si on les incorpore au sol, on utilise un engrais azoté pour les dissoudre lorsqu'ils ne sont plus utiles.

En effet, l'azote favorise la décomposition des substances ligneuses. En automne, lorsque la plante est en dormance, l'arrosage du sol peut être réduit. Comme lieu de culture idéal, Decorum a une préférence pour la mi-ombre et les endroits abrités des vents forts.

Comment fertiliser Decorum et comment la tailler ?

Decorum, comme nous l'avons mentionné, n'aime pas les sols alcalins mais les préfère acides, ce qui détermine également le choix des engrais. Ceux qui sont alcalins sont à éviter car ils ne conviennent pas aux azalées et aux rhododendrons, qui sont des plantes acidophiles par nature. En revanche, ils conviennent engrais azotés ou des mélanges à base d'azote, de phosphore et de potassium.

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Il est recommandé de fertiliser après la floraison printanière, généralement vers avril ou mai. Mais il est important de ne pas le faire après le mois de juillet, pour ne pas forcer la croissance automnale et voir les fleurs mourir avec les premiers froids.

La taille de Decorum est minimale dans le sens où seules les branches sèches ou abîmées doivent être coupées et, encore une fois, cela doit être fait après la floraison. Cela favorise l'émergence de nouveaux bourgeons au cours du printemps suivant.

Entretien de Decorum : ravageurs et maladies

Le rhododendrum Decorum est une plante sensible aux pucerons, aux cochenilles, à l'aleurode, à la cicadelle du rhododendron et aux tingides, qui laissent leurs œufs dans les canaux des feuilles. Mais attention aussi aux chenilles, qui peuvent grignoter les feuilles de cette plante.

Et comme tout rhododendron, Decorum peut aussi être sensible à certains types de maladies comme l'oïdium, mais aussi le mildiou et le champignon du miel. Dans ce cas, Armillaria mellea a tendance à provoquer ce que l'on appelle la pourriture fibreuse des racines, que l'on remarque généralement au niveau de l'écorce.

Sources