Le photovoltaïque pour les immeubles d’habitation est de plus en plus demandé : même les complexes les plus densément peuplés veulent profiter de cette ressource écologique, pour autoproduire de l’énergie et réduire les coûts sur leurs factures. Mais quand peut-on installer un système photovoltaïque, quelles autorisations doivent être obtenues et comment gérer les relations entre tous les immeubles d’habitation ? Et est-ce un investissement suffisamment pratique pour les familles qui vivent dans l’immeuble ?
Photovoltaïque pour les condominiumscomment ça marche ? C’est une question que les personnes vivant dans des immeubles en copropriété se sont certainement posées en remarquant que les systèmes photovoltaïques sont de plus en plus bon marché et efficaces. Et, dans une période de grave crise énergétique comme celle que traverse actuellement l’Europe, être capable de produire sa propre énergie signifie un énorme soulagement par rapport à la factures.
Pourtant, si le choix est facile pour les maisons individuelles, il n’en va pas de même pour les immeubles collectifs : qui doit décider de l’installation ? Quel accord les copropriétés doivent-elles trouver ? Comment les dépenses doivent-elles être réparties ?
Le photovoltaïque pour les copropriétés est une réalité qui a reçu un fort coup de pouce ces deux dernières années, grâce au Bonus de 110% pour lesl’efficacité énergétique des bâtimentsainsi que d’autres interventions telles que les nombreuses déductions fiscales disponibles pour les installations renouvelables adaptées à la production d’énergie.
Ci-dessous, toutes les informations utiles.
Qu’est-ce que le photovoltaïque pour les condominiums
Comme on peut facilement le deviner, le photovoltaïque pour les immeubles d’habitation signifie une centrale solaire pour la production d’électricitéinstallée sur le toit de ces bâtiments. Mais la définition est très large, puisqu’elle englobe aussi bien les installations demandées par des particuliers pour un usage exclusivement privé que, bien sûr, celles souhaitées par toutes les copropriétés après délibération en bonne et due forme de l’assemblée.
Sur le plan technique, le fonctionnement du photovoltaïque pour les immeubles collectifs ne diffère pas de celui du photovoltaïque pour les maisons individuelles. Les panneaux photovoltaïques sont montés sur le toit, avec une inclinaison correcte pour maximiser l’exposition solaire, et connectés en série ou en parallèle pour produire de l’énergie.
À leur tour, ils sont connectés à une unité de contrôle spéciale – qui se charge de distribuer l’énergie entre les différentes maisons – et à des onduleurs appropriés, pour la conversion du courant continu en courant alternatif. Enfin, il peut aussi y avoir systèmes de stockage sur batterie ou l’échange sur place de l’énergie produite avec le gestionnaire de réseau.
L’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des immeubles d’habitation est généralement très avantageuse en termes d’énergie produite. Ces bâtiments offrent plus d’espace pour installer des modules que les logements individuels et, de plus, la dépense peut facilement être répartie entre tous les immeubles d’habitation pour un investissement partagé.
Photovoltaïque pour les immeubles d’habitation : individuel ou partagé
Comme déjà mentionné, les photovoltaïques pour les immeubles en copropriété peuvent exister en deux modes différentssoit une installation souhaitée par l’individu, et donc financée de manière indépendante, soit une installation partagée par tous les condominiums. Mais comment en faire la demande, quelles sont les étapes pour obtenir le feu vert à l’installation ?
Photovoltaïque en copropriété individuelle
Le site propriétaire unique d’un condominium peut demander l’installation d’un système photovoltaïque à usage privé, exploitant ainsi une partie du toit commun de la copropriété. L’article 1122 du Code civil le stipule et, en général, l’assemblée de copropriété ne peut pas s’opposer à l’intervention. Cependant, il y a certaines limites à respecter :
- Il est nécessaire d’informer leadministrateur de copropriété sa demande, bien avant le début des travaux ;
- Le site L’étanchéité structurelle du toit, évite d’endommager les façades du bâtiment ou de causer des dégâts dans les parties communes de la copropriété ;
- On doit occuper un partie congruente de la couvertureafin que tous les condominiums – s’ils décident de faire de même – disposent du même espace.
Bien que l’assemblée des copropriétaires ne puisse pas refuser l’installation, elle peut imposer des limites précises sur la manière dont l’installation doit être réalisée et sur les parties communes du bâtiment à occuper. Naturellement, comme elle ne doit servir qu’à une seule famille, l’installation sera dimensionnée en puissance comme toute autre installation domestique classique : de 3 à 6 KW, selon les besoins.
Dans ce cas, comment le toit est divisé pour le photovoltaïque ? Comme déjà mentionné, il est nécessaire que chaque locataire ait accès aux mêmes ressources, s’il décide d’installer son propre système à l’avenir.
Cependant, le toit ne peut pas simplement être divisé en parts égales, mais une considération supplémentaire est nécessaire : l’exposition. Seule la partie du toit du bâtiment qui fait face au soleil doit être divisée de manière égale.
Condominium photovoltaïque partagé
Le site condominium photovoltaïquecomme déjà mentionné, peut aussi être installé de manière à ce que toutes les copropriétés puissent en bénéficier. Dans ce cas aussi, le règlement est régi par le Code civil, qui définit l’étendue des travaux.
L’installation peut être proposée par un seul copropriétaire ou par plusieurs propriétaires d’appartements. Le projet doit alors être discuté en réunion de copropriété et soumis au vote : pour être approuvé, il faut l’approbation de la majorité des participants à la réunion et au moins la moitié des participants à la réunion. moitié des millièmes de l’ensemble du condominium.
La puissance installée est très variable, en fonction de la taille de l’immeuble et du nombre d’appartements. En général, pour les immeubles d’habitation avec un système partagé au moins 20 KW sont installéssur une surface de toit d’environ 90 mètres carrés.
Photovoltaïque dans les copropriétés : primes et avantages fiscaux.
Le photovoltaïque pour les immeubles d’habitation peut également bénéficier des divers avantages suivants avantages fiscaux mis à disposition par l’État ces dernières années pour encourager l’autoproduction d’énergie propre.
Par exemple, les condominiums ont été inclus dans la loi déjà existante – et en cours de modification en 2023 – de la Bonus de 110 %.: dans ce cas, cependant, l’installation de panneaux solaires est liée à d’autres mesures d’efficacité énergétique dans le bâtiment, comme l’installation d’un manteau thermique.
Tout au long de l’année 2023, cependant, le Déduction de 50% des dépenses encourues, pour un toit investissement maximum de 96 000 euros. Cette facilitation peut être mise à profit par le biais de crédits d’impôt, que l’État remboursera aux différents immeubles d’habitation sur plusieurs années, ou par un escompte direct sur les factures.
Dans ce cas, c’est l’entreprise qui fournit les travaux qui percevra ensuite le crédit accumulé auprès de l’État lui-même.
Photovoltaïque pour les immeubles d’habitation : est-ce que ça rapporte ?
Ma Cela vaut-il vraiment la peine de penser au photovoltaïque ? pour les immeubles d’habitation ? La réponse, comme on peut facilement le deviner, est absolument positive. L’autoproduction d’énergie est toujours pratique et les dépenses engagées sont amorties en quelques années, à la fois par les économies réalisées sur la facture et par la revente au fournisseur – l’échange sur place – de l’énergie excédentaire produite.
Sans aucun doute, ceux qui en profitent le plus sont les installations en copropriété pour les particuliers : si elles sont correctement dimensionnées – par exemple avec 6 KW et un système de stockage de soutien – il n’est pas improbable qu’elles atteignent le seuil de indépendance énergétique totale.
Toujours en ce qui concerne la cuisine et le chauffage, comme avec 6 KW, même les plaques à induction ou les chaudières électriques énergiques peuvent être gérées sans problème. Quand on sait qu’un système de 6 KW coûte moins de 15 000 euros et qu’on peut profiter de la déduction de 50 %, la dépense est loin d’être excessive.
Mais aussi le photovoltaïque partagée présente des avantages indéniables : bien qu’elle ne puisse pas toujours garantir l’indépendance énergétique totale de chaque immeuble d’habitation, car il n’y a souvent aucune possibilité de garantir 6 KW à chacun, les coûts sont néanmoins considérablement réduits.
L’énergie utilisée pour les espaces communs, comme l’éclairage des escaliers ou les ascenseurs, passe pratiquement à zéro. Dans la maison, en revanche, une réduction de la facture pouvant atteindre 70 % peut être obtenue en combinaison avec un système de stockage. Si les batteries ne sont pas présentes, on peut tout de même économiser entre 30 et 45%.
Et si l’on considère que l’investissement est partagé par tous les blocs d’appartements, les dépenses par foyer sont également réduites : environ 1 500 euros par foyer.
Combien de temps dure un système de copropriété
Une question à poser, cependant, est celle de la durée de vie de l’immeuble. durabilité d’un implant. En général, on observe une longévité similaire dans les immeubles d’habitation et dans les maisons individuelles : les panneaux photovoltaïques ont tendance à conserver leur efficacité initiale pendant… 15-20 ans. En revanche, l’entretien est plus difficile, à la fois en raison de l’emplacement des panneaux eux-mêmes et d’un réseau de câbles beaucoup plus complexe.
Cependant, en l’absence d’intempéries ou de dommages structurels, le photovoltaïque ne nécessite pas beaucoup d’interventions, si ce n’est un nettoyage cyclique et une vérification périodique des unités de contrôle et des onduleurs.
Sources